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title | Data, digital methods and mapping social complexity: Visualizing social and semantic dynamics in the social sciences (séminaire de recherche conjoint du médialab (Sciences Po) et de la plateforme CorTexT (IFRIS)) |
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subtitle | Actualités sur la schizophrénie |
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type | Séminaire |
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year | 2013 |
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start_date | 2014/02/27 |
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stop_date | 2014/07/10 |
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schedule | 14h-17h30 |
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active | no |
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website | http://digitalmethods-seminar.org/program/ |
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practical_info | Le séminaire est destiné à un public de doctorants, chercheurs,
ingénieurs et designers. |
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summary | Les cartes sont des représentations visuelles de l'espace. Ce sont des
images codifiées qui permettent de signaler la présence d'éléments sur
un territoire donné comme des objets, des zones ou des flux. L'art
cartographique a une histoire longue et riche. Initialement conçu pour
assister le déplacement des hommes et des biens, la carte vise à
représenter l'espace géographique en positionnant des éléments
graphiques sur une surface bidimensionnelle. En tant qu'outil figuratif,
la carte est rapidement devenu un instrument de recherche et de gestion.
De fait, la pratique cartographique a fortement marqué nos façons de
représenter, naviguer, comprendre, organiser et contester les espaces
que nous habitons.
L'avènement récent de l'informatique et des satellites a profondément
bouleversé la pratique cartographique. Les Systèmes d'Informations
Géographiques (SIG) permettent aujourd'hui de capter, stocker, manier,
analyser et gérer des données spatiales pour assister la science et la
prise de décision. Les satellites permettent de positionner et suivre
des mouvements sur l'intégralité du globe terrestre alors que des
millions d'utilisateurs accèdent à des cartes interactives via leurs
ordinateurs ou téléphones portables.
En parallèle à ces développements, un nombre croissant de chercheurs en
sciences sociales s'intéresse à la représentation de données
non-spatiales. Ces représentations sont régulièrement présentées comme
des cartes de territoires inconnus, capables de figurer l'émergence, la
stabilisation et la déstabilisation de phénomènes sociaux complexes. En
mobilisant des outils d'extraction, de traitement automatisé et de
visualisation de données provenant de sources hétérogènes (corpus de
documents, bases de données, données web), ces chercheurs espèrent
cartographier de façon dynamique des phénomènes sociaux à différents
degrés de granularité. La transition technique et épistémologique
ouverte par ces outils est parfois nommée /Humanités Digitales/. Ces
développements semblent particulièrement attractifs pour les chercheurs
intéressés par l'étude quantitative des phénomènes sociaux. Ainsi, ces
outils pourraient combler le fossé méthodologique qui sépare l'analyse
des interactions spécifiques de celles des structures globales.
Au vu de l'expansion constante de la production et de la circulation de
données numériques, il paraît essentiel pour les chercheurs en sciences
sociales de s'interroger sur ces nouvelles sources de données ainsi que
sur les outils et méthodes pour les analyser. Parmi ces dernières,
l'analyse de réseau permet de positionner les acteurs en visualisant
leurs interactions. Elle complète les analyses statistiques (régression,
analyse de correspondance etc.), offrant un nouvel angle pour étudier la
société /faite/ et /en train de se faire/. Une telle approche ouvre de
nouvelles perspectives pour de nombreux champs disciplinaires en
sciences sociales, allant de la sociologie des sciences et des
techniques aux sciences politiques.
Mais d'où viennent ces outils ? Le développement de logiciels de
traitement et de visualisation de données tels que Gephi, le CorTexT
Manager, Science Scape et Hyphe sont le fruit de travaux
interdisciplinaires, à l'intersection de la linguistique informatique,
du data mining, de l'intelligence artificielle, des systèmes dynamiques
et de la science des réseaux. Ces communautés ont travaillé sur des
problèmes variés comme l'extraction, le parsing, la désambiguïsation, le
clustering, le filtrage et la visualisation de données. De même, la
sémiologie graphique mobilisée dans ces logiciels se nourrit de travaux
en cartographie et en design. Ainsi, pour produire des visualisations
pertinentes, robustes et lisibles, les chercheurs en sciences sociales
peuvent se tourner vers des communautés de chercheurs et de praticiens
déjà structurées autour de problèmes et de méthodes spécifiques.
Notre séminaire vise à orchestrer la rencontre et favoriser l'échange
entre ces communautés (chercheurs en sciences sociales et sciences «
exactes », ingénieurs et designers) à travers la lecture, la
présentation et la discussion de textes académiques et non académiques,
de travaux d'invités et d'outils. |
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responsibles | Baneyx |
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