Catégories de la grammaire traditionnelle et analyse de l’oral spontané (2014)

shared_uid1934
titleCatégories de la grammaire traditionnelle et analyse de l’oral spontané
typeJournée
year2014
start_date2015/03/27
stop_date2015/03/27
schedule09h-19h
activeno
websitehttp://www.isca-speech.org/iscapad/iscapad.php?module=article&id=8081
summaryCes dernières années, l’étude linguistique de la langue parlée s’est singulièrement développée, grâce notamment aux nouvelles technologies, qui facilitent de manière inestimable la collecte de données, l’analyse acoustique et les calculs statistiques. L’avancement de la recherche en pragmatique, dialectologie, analyse du discours, phonologie suprasegmentale, et d’autres encore, est considérable. Reste à savoir si la grammaire de l’anglais oral, c’est-à-dire, la connaissance des contraintes en matière d’agencement, de distribution, de combinatoire et de conditions d’emploi des termes, doit ou peut être élucidée avec les mêmes outils que celle de l’écrit. La question que nous souhaitons poser lors de cette journée d’étude est donc : dans quelle mesure les catégories héritées des traditions grammaticales d’avant l’essor décrit plus haut sont-elles applicables à l’analyse linguistique de l’anglais oral spontané ?  Par exemple, si l’on veut élucider le fonctionnement d’un réseau de marqueurs comme so, I mean, that is, qui peuvent paraître sémantiquement proches ou interchangeables dans certains contextes, est-il utile de savoir qu’ils proviennent de constructions hétérogènes (adverbe de phrase, proposition à sujet personnel ou impersonnel) ?  Y aurait-il un terme apte à les regrouper, ou faudrait-il se contenter de « discourse markers », qui rassemble tellement d’entités que sa valeur explicative est faible ? Par catégorie, on n’entend pas seulement parties du discours et types de phrases mais aussi des notions telles que subordination, hypothétique, parenthétique, discours  direct et  indirect, portée,  etc. Face à des passages d’oral spontané, plusieurs entrées sont possibles pour traiter de cette problématique: -par  marqueurs ou jeux de marqueurs (ex : I mean, you know : combinaison, alternance, interchangeabilité…) ; -par schéma intonatif et/ou accentuel (ex : ton descendant sur une syntaxe non déclarative…) ; -par catégories grammaticales (ex : sorta (of),  wanna (to), coulda (have) : un marqueur ou plusieurs ?) ; Les communicants sont invités à choisir un corpus d’oral spontané, en diffusant des passages sonores de préférence dialogués, ce qui exclut le recours à des textes transcrits sans support oral ainsi qu’à de l’écrit oralisé (discours journalistique et discours préparé).
responsiblesGaudy-Campbell