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Les rapports entre psychologie et phénoménologie dans l’œuvre de Bühler| old_uid | 10589 |
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| title | Les rapports entre psychologie et phénoménologie dans l’œuvre de Bühler |
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| start_date | 2011/12/15 |
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| schedule | 18h-20h |
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| online | no |
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| location_info | salle de Pasteur |
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| summary | L’exposé portera sur la pensée psychologique de Bühler et notamment sur son analyse de la constitution de la psychologie à la charnière des 19e et 20e siècles qu’il présente dans son livre « La crise de la psychologie » datant de 1927. Dans cet ouvrage, Bühler distingue deux grandes périodes. La première, datée jusqu’à 1890, est caractérisée par la considération des perceptions et des phénomènes sensibles comme base et objet unique de n’importe quelle recherche à caractère psychologique, ce sont eux qui sont considérés comme constituant les éléments essentiels des phénomènes mentaux. Ce qui unit les chercheurs défendant ce point de vue phénoméniste n’est néanmoins pas une conception philosophique partagée mais, selon lui, plutôt un accord sur la méthode de cette nouvelle science. On pourrait aussi dire que pour Bühler cette première période est caractérisée par une « phénoménologie dans un sens très large » (Fisette, 2006). Cette période est suivie par une autre présentant une richesse insoupçonnée d’idées et de courants. D’une part Bühler insiste qu’une théorie des phénomènes sensibles reste le sous-bassement de ces nouveaux courants, d’autre part il tente de saisir le « principe » qui fait qu’on peut parler d’un autre type de psychologie à partir du début du 20e siècle. Une idée est esquissée comme étant à la source de ce renouvellement de la pensée psychologique, à savoir que le trait distinctif des phénomènes psychiques est à rechercher dans un élément téléologique essentiel à leur fonctionnement. Ce facteur téléologique ou performant [Leistungsmoment] ou, comme il le dit encore, « le machiniste qui guide », il le trouve discuté dans les trois mouvements qu’il distingue au sein de cette nouvelle psychologie. Le but de l’exposé sera de clarifier quels sont les arguments que Bühler apporte pour s’opposer à une psychologie qui se limite à l’utilisation de la méthode phénoménologique et comment il se positionne dans cette démarche par rapport aux propositions des membres de l’école de Brentano et notamment vis-à-vis de Stumpf. |
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| responsibles | Niveleau |
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