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L'actant collectif. Sa constitution, ses métamorphoses et ses référentiels| old_uid | 20100 |
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| title | L'actant collectif. Sa constitution, ses métamorphoses et ses référentiels |
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| start_date | 2022/02/15 |
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| schedule | 17h-19h |
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| online | no |
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| details | En ligne - lien de connexion : demander le code au Risc : risc@risc.cnrs.fr - En cas de changement de lien ou d'un éventuel problème technique, merci d'écrire à Antonino Bondì (antoninobondi80@gmail.com) |
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| summary | Les sémiotiques appliquées pratiquent depuis fort longtemps l’analyse du discours politique, plus récemment l’analyse des pratiques et des interactions politiques, mais sans que la dimension politique soit considérée comme un élément structurant de l’organon théorique et méthodologique de la sémiotique. La politique, en l’occurrence, ne serait qu’un objet d’étude parmi d’autres, comme la publicité, la photographie, la littérature ou les réseaux sociaux électroniques.
Pourtant, une autre approche est possible, qui vise le politique en tant que problématique sémiotique, et plus seulement la politique en tant qu’objet d’étude ; en d’autres termes : une dimension politique intégrée à l’architecture globale de la sémiotique. Pour cela, il faut choisir un horizon épistémologique et un point d’entrée qui permette une telle intégration. Cet horizon sera celui de l’anthropologie, une anthropologie sémiotique qui nous apprend et nous répète avec insistance que la dimension politique de nos sociétés, de nos civilisations, de nos mondes quotidiens commence avec le choix d’un actant collectif de référence. Cet actant collectif de référence sera donc notre point d’entrée : de quoi est-il composé ? comment se constitue-t-il ? comment et pourquoi se maintient-il ? quelles sont ses possibilités et ses limites de métamorphoses ? de quels référentiels est-il à l’initiative et est-il porteur ? quelle est la nature de ses interactions avec les actants individuels qui le composent ? avec d’autres actants collectifs ? Etc.
Aujourd’hui, il semble par exemple aller de soi (cf. la théorie de l’acteur-réseau) que les actants collectifs pertinents, ceux qui peuvent faire référence pour affronter les défis de notre avenir commun, doivent nécessairement être hétérogènes, et comprendre aussi bien des non-humains que des humains, des machines que des êtres vivants, des éléments naturels autant que des artefacts techniques ou culturels. Mais nul ne peut ignorer que cette perspective est à la fois fondamentalement politique, car elle remet en cause l’organisation hiérarchisée et sectorisée de nos sociétés et de nos vies quotidiennes, et sémiotique, car elle reconfigure profondément la manière dont nous concevons nos catégories d’analyse, notamment celle d’actant ou celle de système de valeurs, ou même la hiérarchie globale de notre système conceptuel.
L’essentiel de cette conférence sera consacré d’abord à poser progressivement les éléments théoriques et méthodologiques qui autorisent ainsi à intégrer une dimension politique à l’organon sémiotique, et à en examiner ensuite les conséquences pour un type d’actant collectif particulièrement problématique, à savoir le « peuple », et enfin à proposer un référentiel d’instanciation de l’actant collectif, qui aura la forme d’une topologie centrée. |
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| oncancel | Nouveau - |
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| responsibles | Bondì, Lassègue, De Luca |
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