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Formes Symboliques. Espace(s) : occuper, habiter, négocier les valeurs (Centre George Simmel-EHESS) (2021)| shared_uid | 122 |
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| title | Formes Symboliques. Espace(s) : occuper, habiter, négocier les valeurs (Centre George Simmel-EHESS) |
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| type | Séminaire |
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| year | 2021 |
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| start_date | 2021/10/26 |
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| schedule | 17h-19h |
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| frequency | mardi |
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| active | yes |
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| website | http://formes-symboliques.org |
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| summary | L’édition 2021-2022 du séminaire “Formes Symboliques” souhaite thématiser une dimension transversale qui semble de plus en plus pertinente vis-à-vis de l’actualité des sciences humaines et sociales. Il s’agit de la dimension spatiale au sens large du terme. En effet, et sans nécessairement employer la formule “tournant spatial”, de multiples déclinaisons de l’espace opèrent - nous semble-t-il - des transformations sur les formes symboliques telles celles issues de la tradition cassirerienne.
On peut repérer à la fois des fractures et des continuités entre des espaces – physiques, géographiques ou géopolitiques – et des espaces d’élaboration symbolique des pratiques humaines. Les fractures et les sauts concernent notamment les décalages entre les sphères d’action du numérique et les retombées démocratiques et praxéologiques dans différents domaines de l’agir humain (cf. Garapon & Lassègue 2021).
On peut penser aux écarts et à la variation constitutifs des praxis langagières et sémiotique (la prise de parole, tout comme d’autres formes de la “gesticulation” sémiotique au sens large du terme) qui à leur tour intègrent des espaces matériels ou immatériels.
Nous partons de l’hypothèse que tout format sémiotique – du linguistique ou langagier lato sensu – vient reconfigurer l’émergence même des valeurs au sein d’un champ en fonction des formes sous lesquelles il est médiatisé. Ainsi, la puissance de valorisation d’un tel ou tel autre format co-dépend de cette organisation du champ qui s’avère elle-même un entrelacs de plusieurs espaces. De ce fait, les formes symboliques peuvent se déployer différemment en fonction des manières dont ellesorganisent diverses spatialités. Par exemple, entre le numérique et le politique, s’agit-il d’une relation d’occupation d’un espace au sens classique du terme ? L’idée même de “cyberespace” n’est-elle pas une contradiction dans les termes ? Entre l’art, les langages et le numérique serions-nous dans un rapport de co-habitation ? Ou y aurait-il conflit ou négociation entre le territoire, le politique et le numérique ?
En poursuivant son approche fédératrice du point de vue d’une anthropologie sémiotique, la focalisation du séminaire sur les notions d’espace vise à réunir des chercheurs issus de divers horizons (linguistique, philosophie, épistémologie, anthropologie, sémiotique, arts, etc.), afin de cartographier la variété desdits espaces, leurs frontières, leurs porosités ainsi que les passages interdits.
Le séminaire ’Formes Symboliques’ a été fondé par Jean Lassègue, Giuseppe Longo, Victor Rosenthal et Yves-Marie Visetti. |
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| responsibles | Bondì, Lassègue, De Luca |
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