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L’ordre des mots (ED 268 Langages et langues, Séminaire doctoral) (2007)| shared_uid | 548 |
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| title | L’ordre des mots (ED 268 Langages et langues, Séminaire doctoral) |
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| type | Séminaire |
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| year | 2007 |
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| start_date | 2008/02/15 |
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| stop_date | 2008/05/16 |
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| schedule | 10h-12h |
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| frequency | tous les 15 jours |
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| active | no |
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| practical_info | Dates des séminaires : 15 et 29 février, 21 mars, 4 et 18 avril, 16 mai 2008 |
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| summary | Le séminaire sera consacré à L’Ordre des Mots, avec application particulière au français.
La question de l’Ordre des mots a toujours été présente en linguistique mais souvent d’une façon locale (par exemple à propos de la place de l’adjectif épithète en français) ou plus ou moins annexe (affaire de variations stylistiques). Après avoir pris de l’importance grâce aux travaux des typologues (sur les langues SVO, SOV, ...), elle apparaît désormais centrale dans la recherche linguistique : il est temps que les descriptivistes et les théoriciens s’attaquent de front au problème de la projection sur un axe unidimensionnel (linéaire) d’un contenu non linéaire (qu’on l’aborde comme projet de l’énonciateur, reconstruction du récepteur, ou comme neutre à cet égard).
Les facteurs clés qui déterminent la linéarité sont-ils à chercher dans des contraintes liées à l’organisation syntaxique (comme le donneraient à penser les formulations du type SVO, ...), ou dans des principes de communication optimale d’information (progression linéaire par information croissante, du thème vers le rhème, ...) ? Sans doute dans les deux, mais selon quel savant dosage ? Y a-t-il des stratégies universelles ? Comment comprendre le rôle de la linéarité par rapport aux autres procédés de structuration du message (procédés de marquage des relations, de topicalisation, focalisation, ...), et par rapport aux phénomènes suprasegmentaux (intonation) ? Le séminaire s’efforcera de clarifier ces enjeux théoriques.
Le séminaire s’efforcera également de jeter concrètement les bases d’une grammaire positionnelle (ou topologique) du français, dans un cadre fonctionnel, à partir d’une opposition entre ‘noyau’ (lui-même structuré en positions, - comme l’est aussi le GN, ...) et ‘éléments périphériques’ : il rejoint par là les nombreux travaux actuellement consacrés à des ‘positions syntaxiques’ du français (notamment la position initiale de la phrase), ainsi que les travaux de macro-syntaxe cherchant à articuler les unités élémentaires (la phrase, ou d’autres unités alternatives) et le texte, à l’oral et à l’écrit.
Le séminaire, ouvert à toute personne intéressée, fera alterner des séances d’apport d’informations et de données sous diverses formes, des présentations de travaux, et des exposés de spécialistes extérieurs. |
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| responsibles | Le Goffic |
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